Dr. Carolina Catunda, co-investigatrice principale de l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) au Luxembourg, a été interviewée par EDI Infomagazine fir eltern. Le Dr Catunda a donné un aperçu de la recherche en juxtaposant les résultats précédents et récents.
Carolina Catunda met en lumière la santé mentale, le bien-être, la santé et les comportements à risque des adolescents, ainsi que leur perception de l’impact de l’enquête COVID-19. Étonnamment, la plupart des jeunes considèrent la pandémie comme une expérience plutôt neutre ou positive dans leur vie. En ce qui concerne la santé mentale, cependant, un impact négatif du COVID-19 a été détecté, principalement chez les filles.
Si les tendances varient en fonction des indicateurs examinés, « L’adolescence est l’âge auquel il faut intervenir ! Les comportements qui s’établissent à ce moment-là persistent à l’âge adulte. », souligne le Dr Carolina Catunda.
Lire l’intégralité de l’interview sur EDI Infomagazine fir eltern, page 33.
Carolina Catunda, co-investigatrice principale du HBSC Luxembourg, est co-auteur de l’article « Adolescents perception of the COVID-19 pandemic restrictions and associated mental health and well-being: gender, age and socioeconomic differences in 22 countries », publié dans Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health. L’étude porte sur les adolescents âgés de 13 et 15 ans et sur leur perception de l’impact des mesures COVID-19.
– Trois catégories de perception de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la vie des adolescents ont été mises en évidence : un point de vue neutre pour 51 % d’entre eux, un point de vue négatif pour 18 % et un point de vue positif pour 31 %.
– Les adolescents qui avaient une vision négative des mesures du COVID-19 présentaient une moins bonne santé mentale que ceux qui avaient une vision neutre ou positive, les effets étant particulièrement prononcés chez les filles, les adolescents plus âgés et les personnes issues de milieux socio-économiques défavorisés.
– Dans les 22 pays étudiés, un impact plus positif des mesures COVID-19 a été détecté dans des domaines tels que les relations avec la famille et les amis, tandis qu’un impact plus négatif a été constaté en ce qui concerne la santé mentale, les résultats scolaires et l’activité physique.
– Notamment, les adolescents plus âgés et ceux issus de milieux socio-économiques défavorisés ont connu davantage de difficultés liées aux mesures COVID-19 que les adolescents plus jeunes et ceux issus de familles plus aisées.
L’article complet est disponible ici.
Rapport sur l’enquête HBSC Luxembourg 2022
Le nouveau rapport sur l’impact perçu de la pandémie COVID-19 ainsi que les tendances pour la période 2006-2022 relatives à l’état de santé de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) Luxembourg a été publié. Axé sur l’impact perçu de la pandémie COVID-19 (globalement et par aspects spécifiques) et les tendances 2006-2022 relatives à l’état de santé, aux comportements et aux contextes liés à la santé, ce rapport est le cinquième d’une série de cinq publications thématiques, écrites sur la base de l’enquête de 2022.
HBSC est une collaboration de recherche internationale menée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé – Bureau régional pour l’Europe et couvrant plus de 50 pays et régions d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Au Luxembourg, l’étude HBSC est menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale/Direction de la Santé, le Ministère de l’Éducation, de l’Enfance et de la Jeunesse, ainsi qu’avec le Centre for Childhood and Youth Research de l’Université du Luxembourg.
L’enquête est réalisée tous les 4 ans auprès d’élèves âgés de 11 à 18 ans. En 2022, 9 432 élèves provenant de 688 classes et 152 écoles ont participé à l’enquête HBSC Luxembourg. Ce nouveau rapport présente les résultats relatifs à l’impact perçu de la pandémie COVID-19 ainsi que les tendances pour la période 2006-2022 relatives à l’état de santé.
Principales conclusions :
– Un impact (très) positif de la pandémie de COVID-19 a été rapporté plus fréquemment qu’un impact (très) négatif dans tous les aspects examinés. Toutefois, les proportions correspondantes varient considérablement en fonction des variables étudiées.
– La santé mentale et les performances scolaires sont les deux aspects les plus négativement affectés par la pandémie (32,5 % et 25,2 % respectivement), tandis que les relations avec la famille et les amis sont les aspects les plus positivement affectés (55,1 % et 54,1 % respectivement).
– Les filles, les adolescents plus âgés et les adolescents issus de familles peu aisées ont plus souvent fait état d’un impact (très) négatif que leurs pairs. Par contre, la perception d’un impact (très) positif était plus élevée chez les garçons, les jeunes adolescents et les adolescents issus d’une famille aisée.
– La perception de l’impact de la pandémie sur la santé mentale des adolescents a révélé un écart important entre les genres en faveur des garçons. Les tendances en matière de satisfaction de vie, et en particulier de symptômes psychosomatiques multiples, viennent confirmer les opinions des adolescentes selon lesquelles leur santé mentale a été particulièrement affectée par la pandémie de COVID-19.
Ces résultats peuvent indiquer que la majorité des adolescents ont fait preuve de résilience et ont puisé dans leurs propres ressources pour prévenir les effets négatifs à court et moyen terme de la pandémie. Toutefois, certains sous-groupes d’adolescents continuent d’être surreprésentés parmi les groupes ayant subi un impact (très) négatif. Ces sous-groupes doivent être soutenus, en particulier pour prévenir les conséquences à long terme liées à la pandémie.
Le rapport HBSC sur l’impact perçu de la pandémie COVID-19 ainsi que les tendances pour la période 2006-2022 au Luxembourg peut être téléchargé à partir du site web www.hbsc.lu (en anglais, en français et en allemand), qui propose également une visualisation interactive des données entre 2006 et 2022.
Rapport sur l’enquête HBSC Luxembourg 2022
Le rapport sur le contexte social de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) Luxembourg a été publié. Axé sur le vécu scolaire, la communication avec les parents et le soutien social, ce rapport est le quatrième d’une série de cinq publications thématiques, écrites sur la base de l’enquête de 2022.
HBSC est une collaboration de recherche internationale menée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé – Bureau régional pour l’Europe et couvrant plus de 50 pays et régions d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Au Luxembourg, l’étude HBSC est menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale/Direction de la Santé, le Ministère de l’Éducation, de l’Enfance et de la Jeunesse, ainsi qu’avec le Centre for Childhood and Youth Research de l’Université du Luxembourg.
L’enquête est réalisée tous les 4 ans auprès d’élèves âgés de 11 à 18 ans. En 2022, 9 432 élèves provenant de 688 classes et 152 écoles ont participé à l’enquête HBSC Luxembourg. Ce rapport présente les résultats relatifs au contexte social.
Principales conclusions :
– Les garçons et les adolescents les plus jeunes rapportent un meilleur vécu scolaire, une meilleure communication avec les parents et un meilleur soutien familial que leurs pairs. Par exemple, 66,6 % des garçons contre 45,4 % des filles et 72,2 % des adolescents de 11-12 ans contre 46,5 % de ceux de 17-18 ans ont déclaré ressentir (peu ou) pas de pression liée au travail scolaire.
– L’aisance familiale et le profil migratoire présentaient des résultats plus nuancés. Alors que les adolescents issus de familles aisées et adolescents sans antécédents migratoires perçoivent davantage le soutien de leurs camarades de classe, les adolescents issus de familles peu aisées ainsi que les adolescents immigrés de première génération sont plus susceptibles de déclarer qu’ils aiment beaucoup l’école.
– Par rapport à 2018, la plupart des indicateurs se sont détériorés. Par exemple, le nombre d’adolescents qui perçoivent un soutien élevé de leurs camarades de classe (2018 : 64,2 % ; 2022 : 57,3 %), de leur famille (2018 : 69,9 % ; 2022 : 61,4 %) et de leurs amis (2018 : 67,3 % ; 2022 : 61,4 %) a diminué.
– En outre, ce rapport a examiné les expériences des adolescents non cisgenres. 3,2 % des adolescents se sont identifiés comme non cisgenres. Les résultats indiquent que le soutien de leur famille, de leurs amis, de leurs enseignants et de leurs camarades de classe est plus faible que celui de leurs pairs cisgenres, et que leur niveau de satisfaction et de bien-être dans la vie est moins élevé.
Ces résultats mettent en lumière la diminution de la plupart des indicateurs liés au contexte social. Les études futures devraient explorer davantage les résultats susmentionnés afin de mieux comprendre la dynamique du contexte social des adolescents ainsi que les modèles spécifiques qui ont émergé. En outre, la binarité des genres n’est plus une réalité dans notre société, et il est essentiel de mieux comprendre les besoins des personnes non cisgenres.
Le rapport HBSC sur le contexte social au Luxembourg est disponible en téléchargement sur le site web www.hbsc.lu (en anglais, en français et en allemand), qui propose également une visualisation interactive des données entre 2006 et 2022. Le rapport suivant pourra également être téléchargé sur le même site web. Il portera sur les tendances dans le temps et l’impact de Covid-19 sur la santé et le bien-être des adolescents.
Romain Brisson, Felipe G. Mendes et Carolina Catunda, chercheurs de l’équipe HBSC au Luxembourg, ont publié l’article intitulé « Accounting for the gender gap in adolescents’ life satisfaction: evidence from nationally representative samples of school attendees in Luxembourg » dans le « International Journal of Adolescence and Youth ».
L’étude a examiné les différences entre les genres dans la satisfaction de la vie des adolescents en se basant sur les données de 2006 à 2022. Les résultats indiquent que les garçons se déclarent systématiquement plus satisfaits dans leur vie que les filles. Toutefois, l’ampleur de l’écart en question était relativement faible pendant la période considérée. En outre, le genre n’était plus prédictif de la satisfaction de la vie lorsque l’on contrôlait les facteurs bien connus de la satisfaction de la vie. Ce résultat suggère que les différences de satisfaction de vie entre les genres peuvent principalement refléter les différences de profils de santé entre les genres.
L’article complet est disponible ici.
Présenté en janvier 2024 par l’Observatoire national de la santé (ObSanté), le rapport inaugural « Eng gesond Zukunft : un rapport sur la santé des enfants au Luxembourg », présente une vue d’ensemble approfondie de la santé des enfants au Luxembourg, en se concentrant sur les enfants de 0 à 12 ans. Le rapport utilise une série d’indicateurs dérivés de diverses sources de données nationales pour examiner les tendances historiques et actuelles de la santé des enfants, les comportements en matière de santé et le système de santé pédiatrique. Cette analyse complète constitue une référence pour les évaluations futures dans ce secteur critique.
Le rapport s’appuie sur les données de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) dans les sections relatives à la santé physique et mentale et à la santé et aux comportements à risque des enfants de 11 à 12 ans. L’enquête propose, en outre, des résultats classés en fonction de la perception du niveau d’aisance financière, ce qui permet d’identifier d’éventuelles différences dans les indicateurs entre des groupes dont les niveaux de richesse varient.
Les versions FR et EN du rapport sont disponibles ici.
Dans le cadre de l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), des chercheurs ont examiné l’impact de la pandémie de COVID-19 et de ses changements sociaux et économiques sur la capacité de l’instrument Family Affluence Scale (FAS-III) à mesurer le statut socio-économique des adolescents. L’enquête, menée dans 16 pays européens, visait à évaluer la validité et la fiabilité de l’échelle FAS-III pendant la pandémie, en se concentrant plus particulièrement sur les items relatifs aux vacances et à l’informatique. L’échelle a été comparée avant (2013/14 et 2017/18) et pendant la pandémie (2021/22).
Les résultats mettent en lumière la pertinence du FAS-III en tant qu’outil pour étudier les inégalités socioéconomiques en matière de santé chez les adolescents dans le contexte d’une pandémie.
Dr. Caroline Residori, chercheuse à HSBC Luxembourg, est co-auteur de l’article scientifique « The implications of the COVID-19 pandemic for the construction of the Family Affluence Scale : findings from 16 countries », consultable ici.
Rapport sur l’enquête HBSC Luxembourg 2022
Le rapport sur les comportements à risque de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) Luxembourg a été publié. Axé sur la consommation de substances psychoactives, la contraception, l’utilisation problématique des médias sociaux et le harcèlement, ce rapport est le troisième d’une série de publications thématiques qui suivront dans les prochains mois, sur la base de l’enquête 2022.
HBSC est une collaboration de recherche internationale menée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé – Bureau régional pour l’Europe et couvrant plus de 50 pays et régions d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Au Luxembourg, l’étude HBSC est menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale/Direction de la Santé, le Ministère de l’Éducation, de l’Enfance et de la Jeunesse, ainsi qu’avec le Centre for Childhood and Youth Research de l’Université du Luxembourg.
L’enquête est réalisée tous les 4 ans auprès d’élèves âgés de 11 à 18 ans. En 2022, un échantillon représentatif de 9 432 élèves provenant de 688 classes et 152 écoles a participé à l’enquête HBSC Luxembourg. Ce rapport présente les résultats relatifs aux comportements à risque.
Principales conclusions :
– La prévalence de la consommation de substances psychoactives au cours de la vie était de 42,7 % pour l’alcool, 19,1 % pour le tabac et 24,8 % pour la cigarette électronique et 21,4 % pour le cannabis.
– La prévalence de la plupart des comportements à risque a légèrement diminué ou est restée stable depuis 2018.
– La prévalence des adolescents présentant un usage problématique des médias sociaux a considérablement augmenté depuis 2018, passant de 5,9 % à 9,1 %. Cette prévalence est plus élevée chez les filles, les adolescents de 13-14 ans et les élèves des classes inférieures de l’enseignement secondaire général que chez leurs homologues.
– La prévalence des comportements à risque augmente avec l’âge (à l’exception des actes d’intimidation subis ou perpétrés, des rapports sexuels sans usage de préservatif et de l’utilisation problématique des médias sociaux). Par exemple, 15,1 % des adolescents âgés de 11 à 12 ans ont déclaré consommer de l’alcool, contre 75,4 % des adolescents âgés de 17 à 18 ans.
– Le fait de vivre avec ses deux parents protège contre la plupart des comportements à risque. Par exemple, 20,9 % des adolescents vivant avec leurs deux parents ont reporté avoir déjà expérimenté l’e-cigarette, contre 32,4 % et 33,1 % de ceux vivant dans une famille recomposée ou avec un seul parent.
– Bien que cela soit en partie dû au lien entre les comportements à risque et l’âge, la prévalence de la plupart des comportements à risque était plus élevée chez les élèves de l’enseignement secondaire général et de la formation professionnelle que chez les élèves de l’enseignement secondaire classique.
Malgré la légère diminution de la consommation d’alcool et de cigarettes entre 2018 et 2022, la consommation de cannabis et de cigarette électronique est une source de préoccupation. Les résultats de l’enquête HBSC peuvent servir d’outil de suivi et soutenir le développement et l’amélioration des programmes de prévention ciblant les jeunes et, plus spécifiquement, ceux qui présentent une prévalence plus élevée de comportements à risque.
Le rapport HBSC Luxembourg sur les comportements à risque est disponible en téléchargement sur le site web www.hbsc.lu (en anglais, en français et en allemand), qui propose également une visualisation interactive des données entre 2006 et 2022. Les rapports suivants pourront être téléchargés sur ce même site web. Ils porteront sur : l’environnement social et scolaire et, d’autre part, sur les tendances dans le temps et l’impact de Covid-19 sur la santé et le bien-être des adolescents.
Le réseau HBSC a récemment publié un article intitulé « Trends and the Gender Gap in reporting of sexual initiation among 15-year-olds : A comparison of 33 European Countries ». Pour la période 2010-2018, l’étude examine la présence de différences entre les pays dans l’écart entre les genres et si ces différences peuvent être attribuées aux inégalités entre les genres et aux attitudes à l’égard des rôles des genres.
– Bien que des variations significatives aient été observées, les chercheurs ont constaté un déclin de l’initiation sexuelle précoce dans la plupart des pays étudiés. En outre, entre 2010 et 2018, les résultats ont montré une légère réduction de la proportion d’adolescents ayant déclaré avoir déjà eu des rapports sexuels au cours de leur vie. Dans le cas du Luxembourg, la proportion d’adolescents de 15 ans ayant déjà eu une initiation sexuelle a diminué de 30,9 % en 2010 à 21,1 % en 2018, suivant la tendance international.
– Les données de l’enquête de 2018 ont révélé qu’un plus grand nombre de garçons que de filles ont déclaré avoir déjà eu des rapports sexuels. Le Luxembourg suit la même tendance.
L’article complet est disponible ici.
Le réseau HBSC a récemment publié l’article scientifique « The international Family Affluence Scale (FAS) : Charting 25 years of indicator development, evidence produced, and policy impact on adolescent health inequalities », qui décrit l’évolution dans le temps d’un instrument de mesure du statut socio-économique (SSE), à savoir le « Family Affluence Scale » (FAS) ou échelle d’aisance familiale. Cet indicateur international a été élaboré il y a 25 ans en Écosse dans le cadre de l’étude Health Behaviour in School-Aged Children : WHO Collaborative Cross-National Study (HBSC). L’article porte plus précisément sur l’utilisation du FAS pour produire des données de recherche portant sur les inégalités en matière de santé des adolescents dans les différents pays, et illustre donc la manière dont ces données ont été utilisées pour influencer les politiques visant à réduire ces disparités.
– Les trois items originaux pour mesurer l’aisance financière familiale étaient : le nombre de téléphones au sein du foyer, le nombre de voitures possédé par la famille et avoir une chambre à coucher individuelle. Toutefois, en raison de l’évolution de la société, des normes familiales, et des différences croissantes dans les scores FAS, des éléments supplémentaires ont été ajoutés, tels que le nombre de jours de vacances en famille et le nombre d’ordinateurs au sein du foyer. Les auteurs escomptent une tendance similaire étant donné les évolutions constantes de la société concernant les conditions matérielles et les habitudes de consommation des familles.
– La valeur et l’utilité du FAS en tant qu’outil de recherche dans les services de lutte contre les inégalités a fait ses preuves car il est intégré dans des études menées en Europe et en Amérique du Nord, bien au-delà du réseau HBSC. Les inégalités en matière de santé associées au FAS ont été fortement démontrées, révélant que les adolescents issus de ménages disposant de moins de ressources matérielles ont de moins bons résultats sur un large éventail de paramètres sanitaires et sociales.
– L’accès et l’utilisation d’une telle base de données peut permettre aux Etats de mettre en place des mesures politiques pour lutter contre les disparités socio-économiques et les inégalités dans le domaine de la santé des adolescents.
L’article complet peut être consulté ici.
Rapport sur l’enquête HBSC Luxembourg 2022
Le rapport sur les comportements liés à la santé des enfants et adolescents en âge scolaire au Luxembourg a été publié. Axé sur les habitudes en matière de petit-déjeuner, la nutrition, l’activité physique, le status pondéral et l’image corporelle, ce rapport est le deuxième d’une série de publications thématiques basées sur l’enquête 2022, qui suivront dans les prochains mois.
HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) est une enquête internationale menée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé – Bureau régional pour l’Europe, et compte plus de 50 pays et régions d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Au Luxembourg, l’étude HBSC est menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale/Direction de la Santé, le Ministère de l’Education, de l’Enfance et de la Jeunesse et le Centre for Childhood and Youth Research (CCY) de l’Université du Luxembourg.
L’enquête est réalisée tous les 4 ans auprès d’élèves âgés de 11 à 18 ans. En 2022, un échantillon représentatif de 9 432 élèves de 688 classes et 152 écoles a participé à l’enquête HBSC Luxembourg. Ce rapport présente les conclusions relatives aux comportements et aux résultats en matière de santé.
Résultats principaux :
– Les adolescents issus de familles peu aisées ont moins souvent adopté des comportements sains. Par exemple, ils étaient plus susceptibles de sauter le petit-déjeuner (38,5 % ont déclaré ne jamais prendre de petit-déjeuner en semaine, contre 29,9 % des adolescents issus de familles aisées) et moins susceptibles de consommer quotidiennement des fruits et des légumes (18,9 % contre 29,4 %) et de pratiquer quotidiennement une activité physique modérée à soutenue (11,2 % contre 21,0 %). Des différences similaires en matière d’inégalités sociales ont déjà été constatées dans les enquêtes HBSC Luxembourg précédentes, bien que la différence entre les adolescents issus de familles à faible revenu et ceux issus de familles à revenu élevé s’accentue depuis 2006.
– Les garçons sont plus souvent en surpoids/obésité (23,0 % contre 18,5 % des filles), mais les filles s’estiment plus souvent trop grosses (41,7 % contre 27,9 % des garçons). Bien que la prévalence du surpoids/de l’obésité chez les adolescents, et en particulier chez les filles, soit en augmentation depuis 2014, le nombre de filles s’estimant trop grosses a diminué.
– Des niveaux d’activité physique plus élevés sont associés à un meilleur bien-être. Bien que le niveau de bien-être diminue avec l’âge (résultats du rapport Santé mentale et bien-être des enfants et adolescents en âge scolaire au Luxembourg), les jeunes de 17-18 ans très actifs ont déclaré de meilleurs niveaux de bien-être que leurs pairs inactifs âgés de 11-12 ans. Ces résultats suscitent une prise de conscience, car les adolescents issus d’un milieu défavorisé présentent systématiquement des comportements moins bénéfiques pour la santé. Les programmes existants et futurs visant à l’adoption de comportements plus sains devraient être adaptés, en ciblant davantage ces adolescents.
Le rapport HBSC Luxembourg sur les comportements liés à la santé est disponible en téléchargement sur le site web www.hbsc.lu (en anglais, en français et en allemand), qui propose également une visualisation interactive des données entre 2006 et 2022. . Les rapports suivants pourront être téléchargés sur ce même site web. Ils porteront sur : les comportements à risque, tels que la consommation de substances et les bagarres ; le contexte social, y compris le soutien social et l’environnement scolaire ; les tendances dans le temps et l’impact de la Covid-19 sur la santé et le bien-être des adolescents.
L’équipe luxembourgeoise du réseau « Health Behaviour in School-aged Children – HBSC » recrute un.e Assistant.e Aministratif.ve (contrat à durée déterminée de 24 mois / 20h par semaine) sur le campus Esch-Belval.
Le réseau HBSC est une coopération internationale de chercheurs qui collaborent à l’enquête transnationale sur les enfants d’âge scolaire (www.hbsc.org). L’enquête HBSC collecte tous les quatre ans des données sur la santé et le bien-être des adolescents, leur environnement social et leurs comportements en matière de santé. L’objectif du projet est de comprendre la santé des jeunes dans leur contexte social. Les données collectées sont analysées au niveau national et au niveau international.
L’équipe nationale du HBSC Luxembourg est située au Centre for Childhood and Youth Research (CCY) au sein du Département des Sciences Sociales. Le CCY est composé par une équipe de recherche multidisciplinaire qui examine les conditions et les structures d’opportunité de la croissance dans un contexte de changement social et d’inégalités. Il entretient des liens étroits avec d’autres instituts et organisations pertinentes au sein du département et au-delà, tant au niveau national qu’international.
Tâches :
– Travailler en étroite collaboration avec l’investigatrice principale et les autres membres de l’équipe pour les aider dans leurs tâches quotidiennes ;
– Organiser et préparer les réunions/événements (en collaboration avec les services internes et externes) ;
– Rédiger et distribuer les procès-verbaux des réunions ;
– Organiser les déplacements professionnels des membres de l’équipe ;
– Assurer le suivi des bons de commande, des factures et des frais de voyage ;
– Suivre le budget annuel ;
– Relire les documents traduits (rapports, fiches d’information, dépliants, etc.) ;
– Contribuer à la maintenance du site web et d’autres supports de marketing ;
– Contribuer au processus de recrutement de nouveaux employés et/ou étudiants ;
– Organisation de l’événement pour le lancement public des rapports 2022 en coopération avec le Ministère de la Santé et de la sécurité sociale/Direction de la santé, le Ministère de l’Éducation nationale et la Jeunesse ;
– Organiser les tâches administratives du prochain cycle d’enquête prévu en 2026 en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et de la sécurité sociale/Direction de la santé, le Ministère de l’Éducation nationale et la Jeunesse et les écoles luxembourgeoises ;
– Fournir un soutien administratif général dans le cadre du CCY si nécessaire.
Pour plus d’informations sur le poste et le processus de recrutement, cliquez ici.
N’hésitez pas à diffuser cette offre auprès des personnes susceptibles d’être intéressées.
Rapport sur l’enquête HBSC Luxembourg 2022
Le rapport Santé mentale et bien-être des enfants et adolescents en âge scolaire au Luxembourg a été publié. Axé sur la santé mentale et le bien-être des adolescents, ce rapport est le premier d’une série de publications thématiques basées sur l’enquête 2022, qui suivront dans les prochains mois.
HBSC (Health and Behaviours of the school-aged children) est une enquête internationale menée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé – Bureau régional pour l’Europe, et compte plus de 50 pays et régions d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Au Luxembourg, l’étude HBSC est menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale/Direction de la Santé, le Ministère de l’Education, de l’Enfance et de la Jeunesse et le Centre for Childhood and Youth Research (CCY) de l’Université du Luxembourg.
L’enquête est réalisée tous les 4 ans auprès d’élèves âgés de 11 à 18 ans. En 2022, un échantillon représentatif de 9 432 élèves de 688 classes et 152 écoles a participé à l’enquête HBSC Luxembourg. Ce premier rapport présente les résultats en matière de santé mentale et de bien-être.
Résultats principaux :
– Dans l’ensemble, la santé mentale et le bien-être des adolescents au Luxembourg ont diminué. En 2022, 28,7 % des adolescents se sont déclarés très satisfaits de leur vie, contre 31,5 % en 2018.
– Les filles se portent moins bien que les garçons : 62,3 % des filles ont signalé des problèmes de santé multiples, contre 35,4 % des garçons.
– Plus l’âge augmente, plus la santé mentale et le bien-être des adolescents diminuent. La prévalence des adolescents à risque de dépression était de 8,1 % pour les garçons et de 14,6 % pour les filles âgées de 11 à 12 ans, et de 18,7 % pour les garçons et de 34,1 % pour les filles âgées de 17 à 18 ans.
– Un profil d’âge est apparu en fonction du genre. Par exemple, 14,0% des filles se sentent seules à l’âge de 11- 12 ans; une forte augmentation s’ensuit et 26,6% des 13-14 ans déclarent se sentir seules, sans différence significative entre les âges par la suite. En ce qui concerne les garçons, le sentiment de solitude augmente fortement entre 13-14 ans (9,1%) et 15-16 ans (15,4%), mais aucune différence significative n’est constatée entre les groupes d’âge de 11-12 et 13-14 ans, d’une part, et de 15-16 et 17-18 ans, d’autre part.
– Ces différences entre les genres sont liées à d’autres facteurs psychosociaux et de soutien social. Par exemple, les garçons ont déclaré bénéficier d’un soutien familial plus important que les filles.
Ces résultats ne sont pas surprenants. Une tendance similaire en termes de genre et d’âge a déjà été constatée dans précédentes enquêtes HBSC Luxembourg, ainsi que dans de nombreux autres pays. Toutefois, ils suscitent une prise de conscience, car l’écarte entre les garçons et les filles a atteint son niveau le plus élevé depuis 2006.
Le rapport HBSC Luxembourg sur la santé mentale et le bien-être est disponible en téléchargement sur le site web www.hbsc.lu (en anglais, en francais et en allemand), qui propose également une visualisation interactive des données entre 2006 et 2022. Les rapports suivants porteront sur Les comportements de santé, tels que l’activité physique et les habitudes alimentaires ; Les comportements à risque, tels que la consommation de substances et les bagarres ; Le contexte social, y compris le soutien social et l’environnement scolaire et ; Les tendances dans le temps et l’impact du Covid-19 sur la santé et le bien-être des adolescents.
Des chercheurs du réseau international HBSC en collaboration avec l’équipe HBSC Luxembourg ont publié un article scientifique intitulé „The Correlation between Adolescent Daily Breakfast Consumption and Socio-Demographic : Trends in 23 European Countries Participating in the Health Behaviour in School-Aged Children Study (2002-2018)“. La présente étude se concentre sur l’identification de modèles communs parmi les adolescents de 23 pays et leurs déterminants sociodémographiques (genre, aisance familiale et structure familiale) de la consommation quotidienne de petit-déjeuner.
Les résultats montrent que la fréquence de la consommation quotidienne de petit-déjeuner varie entre 38 % et 72 %. Une tendance à la baisse considérable de la consommation quotidienne de petit-déjeuner a été observée dans environ deux tiers des pays, y compris les pays voisins du Luxembourg (Belgique, France et Allemagne). À cet égard, les auteurs soulignent que l’une des raisons de cette diminution dans les pays occidentaux pourrait être liée à de mauvaises habitudes alimentaires intensifiées par des changements dans l’environnement alimentaire (par exemple, la disponibilité croissante d’aliments en dehors du domicile).
En outre, dans la plupart des pays, la consommation quotidienne d’un petit-déjeuner était plus fréquente chez les garçons et les adolescents issus de familles aisées. Il est intéressant de noter que dans tous les pays analysés, les adolescents vivant dans des foyers biparentaux ont déclaré une prévalence de consommation quotidienne de petit-déjeuner plus élevée que ceux vivant dans des foyers monoparentaux.
Selon Felipe G. Mendes, chercheur post-doctoral dans le domaine de l’activité physique, la consommation quotidienne de petit-déjeuner en semaine des adolescents au Luxembourg suit une tendance similaire à celle des pays voisins, avec une diminution générale entre 2006 et 2022. Pendant toute cette période, les filles continuent de sauter le petit-déjeuner en semaine plus souvent que les garçons.
L’article peut être consulté dans son intégralité ici.
L’équipe HBSC participera à la 16e conférence européenne sur la santé publique à Dublin, en Irlande. La conférence se tiendra du 8 au 11 novembre 2023 au Convention Centre Dublin. Joana Lopes Ferreira va présenter l’étude „Dual Factor Model (DFM): exploring different social sources and loneliness of adolescents in Luxembourg“ (traduction libre : Dual Factor Model : exploration des différentes sources sociales et de la solitude des adolescents au Luxembourg). L’objectif de cette étude est d’explorer les probabilités des différentes sources de soutien et de solitude dans les différents groupes de santé mentale, comme proposé par le DFM, chez les adolescents au Luxembourg.
Les fiches d’information sur les sujets suivants sont désormais disponibles dans les trois langues (Allemand, Français et Anglais) :
– Les problèmes de santé des enfants et adolescentes en âge scolaire ; ;
– Activité physique, consommation alimentaire et statut pondéral des enfants et adolescents en âge scolaire ; ;
– La consommation de substances nocives des enfants et adolescentes en âge scolaire ; ;
– Appréciation de l’école et perception de la pression liée au travail scolaire chez les enfants et adolescents en âge scolaire ; ;
Aujourd’hui, alors que le monde célèbre la Journée mondiale de la santé mentale, le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a publié les dernières données sur la santé mentale issues de l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), qui révèlent une tendance aussi répandue qu’inquiétante dans toute l’Europe et l’Asie centrale : une baisse généralisée du bien-être mental des adolescentes.
Dr. Carolina Catunda, co-auteur du rapport, membre du Centre de recherche sur l’enfance et la jeunesse de l’Université du Luxembourg et co-chercheuse principale du projet HBSC au Luxembourg, a commenté : „Ces chiffres ne sont pas que des chiffres. Ils sont le reflet de notre société, de nos écoles, de nos foyers. La situation est préoccupante. Il s’agit d’un appel à l’action – pour mieux comprendre, agir plus rapidement et apporter un meilleur accompagnement„.
L’analyse des données de l’étude HBSC 2021/22, portant sur 280 000 jeunes dans 44 pays, fait apparaître que les adolescentes ont un niveau de santé mentale et de bien-être inférieur à celui des garçons. Au Luxembourg, on observe une situation similaire. Par exemple, à l’âge de 11 ans, 8 % des garçons et 14 % des filles font état d’un sentiment de solitude. Ces prévalences doublent à l’âge de 15 ans : 14 % des garçons et 28 % des filles font état de ces sentiments.
En outre, les adolescents luxembourgeois font partie des 15 pays où la prévalence d’une excellente santé est la plus élevée dans tous les groupes d’âge. À l’âge de 11 ans, 43 % des filles et 47 % des garçons déclarent être en excellente santé, contre 39 % des filles et 44 % des garçons en moyenne dans l’ensemble des pays.
De plus ce rapport met en évidence le déclin de la santé mentale et du bien-être entre 2018 et 2022. Dans la plupart des pays, les adolescents, et plus particulièrement les filles, se plaignent plus souvent de problèmes de santé multiples. Au Luxembourg, les filles de 13 et 15 ans sont celles qui présentent la plus forte augmentation de plaintes multiples en matière de santé entre 2018 et 2022.
S’appuyant sur les conclusions européennes, le Luxembourg met également l’accent sur les interventions précoces, en particulier dans le cadre scolaire. Les écoles ne sont pas seulement des centres d’enseignement, elles sont au cœur du bien-être de nos adolescents. La collaboration entre les établissements d’enseignement, les centres de santé communautaires et les initiatives nationales en matière de santé mentale est essentielle pour obtenir des changements tangibles.
„Ces résultats nous offrent la possibilité non seulement de comparer, mais aussi de concevoir des interventions mieux adaptées à nos jeunes, ici même au Luxembourg. Les données dont nous disposons aujourd’hui sont claires. Notre approche doit être multidimensionnelle et faire le lien entre les écoles, les familles, les communautés et les politiques. Nous disposons des informations nécessaires ; il est temps de passer à l’action„, poursuit le Dr. Catunda.
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Explorateur de données internationaux
Des chercheurs du réseau international HBSC, en collaboration avec l’équipe HBSC Luxembourg, ont publié l’article scientifique suivant : « Cross-national time trends in adolescent body weight perception and explanatory role of overweight/obesity prevalence » (traduction libre : Tendances temporelles transnationales de la perception du poids corporel des adolescents et rôle explicatif de la prévalence du surpoids/de l’obésité). Cette étude se concentre sur la perception du corps des adolescents entre 2002 et 2018, dans 41 pays.
Parmi tous les adolescents ayant participé aux différentes vagues d’enquête, 3 adolescents sur 5 ont correctement estimé leur poids et la surestimation est plus probable que la sous-estimation (25,4 % contre 13,7 %).
Dans l’article en question, les chercheurs ont modelé les tendances en matière de perception du poids corporel en tenant compte de l’âge, du genre et de l’aisance familiale. En général, le nombre d’adolescents qui estiment correctement leur poids a augmenté et, à y regarder de plus près, cette tendance est la même pour les filles, mais pour les garçons, l’estimation correcte a diminué au fil du temps. De plus, la sous-estimation du poids a augmenté au fil du temps et la surestimation a diminué, de manière plus prononcée chez les filles. En ce qui concerne le statut pondéral, la probabilité de surpoids ou d’obésité a augmenté au fil du temps, en particulier chez les filles.
Le Luxembourg et la plupart des pays étudiés suivent les mêmes tendances en matière de perception du poids corporel et de surpoids/obésité que celles expliquées précédemment.
Concernant les résultats de 2022, Felipe G Mendes, chercheur postdoctoral dans le domaine de l’activité physique, affirme que la prévalence du surpoids/obésité chez les adolescents âgés de 11 à 18 ans au Luxembourg a suivi la même direction que dans l’étude. Il souligne que le surpoids/obésité constitue un problème de santé majeur dans le monde et que cette augmentation est préoccupante. Cependant, le surpoids/obésité est un problème de santé complexe, influencé par la coexistence de facteurs individuels, sociaux et environnementaux.
L’article peut être consulté dans son intégralité ici.
L’équipe HBSC Luxembourg participera à la 12ème conférence HEPA Europe, à Leuven, en Belgique. La conférence se tiendra du 11 au 13 septembre 2023.
Felipe G. Mendes présentera la communication « Perceived COVID-19 impact and its relationship with Physical Activity in youths in Luxembourg : Health Behaviour in School-aged Children 2022 survey » (traduction libre : perception de l’impact du COVID-19 et de sa relation avec l’activité physique chez les jeunes au Luxembourg : enquête Health Behaviour in School-aged Children 2022). La communication vise à analyser les niveaux d’activité physique des adolescents, au Luxembourg, en fonction de la perception de l’impact de la pandémie du Covid-19.
Dans le cadre de la collaboration entre l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et le bureau régional de l’OMS pour l’Europe, quatre rapports ont été publiés concernant l’impact du COVID-19 sur les adolescents.
Le dernier rapport « Coping through crisis : COVID-19 pandemic experiences and adolescent mental health and well-being in the WHO European Region » (Traduction libre : Faire face à la crise : expériences de la pandémie COVID 19 et santé mentale et bien-être des adolescents dans la région européenne de l’OMS) donne un aperçu de l’effet de la pandémie sur la santé mentale des jeunes en Europe.
– L’impact négatif de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale a été perçu par 30 % des adolescents dans les 22 pays, les filles subissant un niveau d’impact négatif plus élevé que les garçons.
– Toutefois, la plupart des adolescents n’ont pas signalé d’impact négatif sur leur santé mentale et leur bien-être. Nombre d’entre eux ont déclaré que la pandémie avait eu un impact neutre, ou même positif.
– Une faible satisfaction de vie a été signalée par 16 % des adolescents, les rapports négatifs étant plus fréquents chez les filles. La faible satisfaction de vie augmente avec l’âge chez les garçons et les filles et la différence entre eux est à peu près doublée à 13 et 15 ans.
– Les adolescents qui ont indiqué que la pandémie de COVID-19 avait eu un impact négatif sur leurs résultats scolaires et leurs relations avec leur famille et leurs amis étaient plus susceptibles de faire état d’une santé mentale moins bonne et d’un bien-être faible, notamment d’une faible satisfaction de vie et de niveaux élevés de plaintes en matière de santé psychologique et physique.
– Par rapport à la moyenne des 22 pays, les adolescents au Luxembourg étaient plus susceptibles de percevoir un peu plus d’impacts positifs du COVID-19 et un peu moins d’impacts négatifs. En outre, lorsqu’ils percevaient des effets négatifs du Covid-19 sur leurs relations avec leur famille, ils étaient plus susceptibles de se déclarer peu satisfaits de leur vie. En ce qui concerne l’impact perçu du Covid-19 sur les relations des adolescents avec leur famille et leurs amis, ainsi que sur leur santé mentale et leur bien-être, le Luxembourg est l’un des pays où les différences entre les genres sont les plus marquées, par rapport aux 22 autres pays.
Pour retrouver les principaux résultats, cliquez ici ou accédez directement au rapport.
En outre, le tableau de bord HBSC Luxembourg Trends 2006-2022 est déjà disponible. Explorez l’évolution des indicateurs clés de santé et de bien-être des enfants d’âge scolaire au Luxembourg entre 2006 et 2022.
Dans le cadre de la collaboration entre l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et le bureau régional de l’OMS pour l’Europe, quatre rapports ont été publiés concernant l’impact du COVID-19 sur les adolescents.
Le rapport « Navigating uncharted territory : school closures and adolescent experiences during the COVID-19 pandemic in the WHO European Region » (Traduction libre : Naviguer en territoire inconnu : fermetures d’écoles et expériences des adolescents pendant la pandémie de COVID-19 dans la région européenne de l’OMS) concerne les répercussions du COVID-19 sur le contexte scolaire. Ce rapport a bénéficié de la contribution de Joana Lopes Ferreira, membre de l’équipe HBSC Luxembourg.
– De janvier 2020 à décembre 2022, une moyenne de 138 jours de fermeture complète d’écoles (tous en enseignement présentiel) a eu lieu dans les 22 pays et régions étudiés. Au Luxembourg, la fermeture complète des écoles a été de 49 jours, ce qui est relativement moins élevé par rapport aux autres 21 pays.
– Près de la moitié des adolescents ont subi une certaine ou une forte pression scolaire. Les filles, les adolescents plus âgés et ceux qui ont connu un plus grand nombre de jours de fermeture d’écoles ont plus souvent fait état d’une pression plus élevée.
– Un lien étroit a été établi entre la durée des fermetures d’écoles et l’augmentation de la pression scolaire ressentie par les adolescents. Pour chaque tranche de 100 jours de fermeture des écoles, la probabilité de ressentir une pression scolaire augmente de 74 %.
– Les filles, les adolescents plus âgés et les adolescents issus d’une famille aisée ont déclaré avoir plus de pression à l’école.
– Les adolescents issus d’une famille peu aisée ont plus fréquemment déclaré avoir un impact négatif du Covid-19 sur leurs résultats scolaires.
– Environ 20 % des adolescents ont déclaré aimer beaucoup l’école.
Pour retrouver les principaux résultats, cliquez ici ou accédez directement au rapport.
Le tableau de bord HBSC Luxembourg Trends 2006-2022 est déjà disponible. Explorez l’évolution des indicateurs clés de santé et de bien-être des enfants d’âge scolaire au Luxembourg entre 2006 et 2022.
Dans le cadre de la collaboration entre l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et le bureau régional de l’OMS pour l’Europe, quatre rapports ont été publiés concernant l’impact du COVID-19 sur les adolescents.
Le rapport « A network of care: the importance of social support for adolescents in Europe during the COVID-19 pandemic » (Traduction libre : Un réseau de soins : l’importance du soutien social pour les adolescents en Europe pendant la pandémie de COVID-19) de l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe souligne l’importance du soutien familial pour atténuer les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 sur les adolescents.
– Si l’on considère les 22 pays, la mesure dans laquelle les jeunes estiment que la pandémie de COVID-19 les a affectés est très liée au soutien qu’ils ont reçu de leur famille, de leurs enseignants, de leurs camarades de classe et de leurs amis.
– Les adolescents qui ont déclaré un impact positif du COVID-19 étaient plus susceptibles d’avoir reçu un soutien social élevé de la part des quatre sources que ceux qui ont déclaré un impact neutre ou négatif.
– Le soutien familial était le facteur le plus important, suivi du soutien des enseignants et des camarades de classe. Le soutien des amis est le moins important.
– Les adolescents de familles moins aisées étaient plus susceptibles de signaler un impact négatif de la pandémie sur leur vie, même lorsqu’ils recevaient le même niveau de soutien social que leurs homologues plus aisés.
– Au Luxembourg, les adolescents percevant un soutien familial élevé étaient plus susceptibles de percevoir un impact positif de la pandémie de COVID-19 et moins d’impact négatif, par rapport à la moyenne des 22 pays.
Pour retrouver les principaux résultats, cliquez ici ou accédez directement au rapport.
En outre, le tableau de bord HBSC Luxembourg Trends 2006-2022 est déjà disponible. Explorez l’évolution des indicateurs clés de santé et de bien-être des enfants d’âge scolaire au Luxembourg entre 2006 et 2022.
Dans le cadre de la collaboration entre l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) et le bureau régional de l’OMS pour l’Europe, quatre rapports ont été publiés concernant l’impact du COVID-19 sur les adolescents.
Le premier rapport, intitulé « Age, gender, and class: how the COVID-19 pandemic affected school-aged children in Europe » (traduction libre : Âge, sexe et classe social : comment la pandémie de COVID-19 a affecté les enfants d’âge scolaire en Europe), se concentre sur les divers impacts de la pandémie sur nos adolescents. Ce rapport a bénéficié de la contribution de Caroline Residori, membre de l’équipe HBSC Luxembourg.
– Parmi les 22 pays, l’impact du COVID-19 a varié et ne présente pas de schéma clair.
– Les adolescents ont été invités à signaler les effets négatifs, neutres et positifs de la pandémie dans dix domaines de leur vie. Bien que la plupart des adolescents aient ressenti des effets neutres ou positifs, une part importante d’entre eux ont fait état d’effets négatifs (15 à 30 %) dans chaque domaine, ainsi que d’effets positifs (28 à 48 %).
– Les adolescents ont signalé davantage d’impacts négatifs dans des domaines tels que la santé mentale, l’activité physique et les résultats scolaires, tandis que les impacts positifs concernaient les relations avec la famille et les amis.
– Les filles, les adolescents plus âgés et ceux dont la famille est peu aisée sont plus susceptibles de percevoir les effets négatifs de la pandémie de COVID-19.
– Selon les groupes d’âge, le sexe et l’aisance familiale, les adolescents au Luxembourg ont perçu plus souvent un impact positif dans six domaines ou plus et moins souvent un impact négatif, par rapport à la moyenne générale de tous les pays. L’impact de la pandémie de COVID-19 au Luxembourg est plus prononcé en fonction de l’aisance familiale.
Pour retrouver les principaux résultats, cliquez ici ou accédez directement au rapport.
En outre, le tableau de bord HBSC Luxembourg Trends 2006-2022 est déjà disponible. Explorez l’évolution des indicateurs clés de santé et de bien-être des enfants d’âge scolaire au Luxembourg entre 2006 et 2022.
La visualisation interactive de données de l’étude HBSC au Luxembourg a été actualisée. Elle couvre à présent la période 2006 2022. Les différents tableaux de bord renseignent sur l’évolution des comportements liés à la santé et au bien-être des adolescents au Luxembourg.
La visualisation interactive des tableaux de bord est très facile à utiliser. En cochant et décochant les cases, vous pourrez comparer les groupes et les années sélectionnés, partager et télécharger les résultats.
La visualisation des données utilise une palette de couleurs adaptée aux personnes daltoniennes
Pour explorer les différentes visualisations de données, cliquez ici.
En outre, quatre factsheets présentant certains des plus récents résultats de l’étude HBSC ont été publiées :
– Health complaints of school-aged children;
– Physical Activity, Dietary Consumption and Weight Status of school-aged children;
– Substance Consumption of school-aged children;
– Liking School and Schoolwork Pressure perceptions of school-aged children.
L’équipe HBSC participera à la réunion de printemps du réseau international HBSC qui aurait lieu en Lithuanie entre le 7 et le 9 juin. Lors de cet événement, trois de nos chercheurs présenteront également leurs derniers travaux.
Felipe G. Mendes présentera la communication « Comparison of Life Satisfaction between physical activity levels according to age in Luxembourg : Health Behaviour in school-aged Children survey 2022 » (en traduction libre : Comparaison de la satisfaction de vie et des niveaux d’activité physique en fonction de l’âge au Luxembourg : Health Behaviour in School-aged Children enquête 2022). La communication se concentrera sur la satisfaction de vie et les niveaux d’activité physique en fonction de l’âge chez les adolescents au Luxembourg.
Romain Brisson présentera une communication intitulée « Accounting for the gender gap in adolescents life satisfaction in Luxembourg » (en traduction libre : « Rendre compte des différences de genre dans la satisfaction dans la vie chez les adolescents au Luxembourg ». La communication exposera les résultats d’une étude évaluant, d’une part, l’amplitude des différences en matière de satisfaction dans la vie depuis 2006 et estimant, d’autre part, le pouvoir prédictif du genre sur la satisfaction dans la vie.
Joana Lopes Ferreira présentera la communication « Dual factor model of adolescent mental : profiles of school-aged children in Luxembourg » (en traduction libre Dual Factor Model de la santé mentale des adolescents : profils des enfants en âge scolaire au Luxembourg). Elle vise à explorer les profils du bien-être et de la santé mentale, basés sur le Dual Factor Model, et les facteurs qui y sont associés, au cours de l’adolescence au Luxembourg.
La visualisation interactive de données sur le Tableau de bord HBSC Luxembourg – Tendances 2006-2018 est maintenant disponible en français. Basées sur le rapport Trends from 2006-2018 in Health Behaviour, Health Outcomes and Social Context of Adolescents in Luxembourg, les différents tableaux montrent comment les comportements de santé et le bien-être des adolescents au Luxembourg ont évolué au fil du temps.
La visualisation interactive des tableaux est très facile à utiliser. En cochant et en décochant les cases, vous pourrez comparer les groupes et les années sélectionnés, ainsi que partager et télécharger les résultats.
La visualisation des données utilise une palette adaptée aux personnes daltoniennes. Ces tableaux, actuellement disponibles en langue anglaise uniquement, seront bientôt traduits en français et en allemand.
Les données de la dernière vague d’enquête HBSC de 2022 sont en cours d’analyse et seront publiées ultérieurement.
Pour explorer les visualisations de données, cliquez ici.
L’équipe HBSC Luxembourg participera à la 22ème réunion annuelle de l‘International Society of Behavioral Nutrition and Physical Activity, à Upsala, en Suède.
Felipe G. Mendes présentera la communication « Comparison of well-being perception between physical activity levels according to age in Luxembourg: Health Behaviour in School-aged Children survey 2022 » (en traduction libre : comparaison de la perception du bien-être entre les niveaux d’activité physique en fonction de l’âge au Luxembourg : enquête Health Behaviour in School-aged Children 2022). La communication vise à analyser les différences de bien-être des adolescents en prenant en compte leur niveau d’activité physique en fonction de l’âge et du sexe, au Luxembourg.
L’infographie La consommation de Cannabis chez les jeunes d’âge scolaire (12-18 ans) au Luxembourg – Résultats de l’enquête HBSC de 2018, basée sur le rapport bref La consommation de Cannabis chez les jeunes d’âge scolaire (12-18 ans) au Luxembourg – Résultats de l’enquête HBSC de 2018, peut être consulté dès à présent sur notre site web, à la page Publications.
Le 15 février, Romain Brisson a rejoint l’équipe HBSC Luxembourg en tant que chercheur post-doctorant.
Ses domaines d’intérêt couvrent la sociologie de la santé, les répertoires culturels des adolescents, le burnout, les traits de personnalité, ainsi que les analyses de stratification.
Romain est titulaire de Masters en Sociologie et en Neurosciences ; il a obtenu son doctorat en Sciences Sociales en 2021 à l’Université de Neuchâtel (Suisse).
Bienvenu dans l’équipe HBSC Luxembourg!
L’équipe HBSC Luxembourg lance aujourd’hui la visualisation interactive de données sur le Tableau de bord HBSC Luxembourg – Tendances 2006-2018. Basées sur le rapport Trends from 2006-2018 in Health Behaviour, Health Outcomes and Social Context of Adolescents in Luxembourg, les différents tableaux montrent comment les comportements de santé et le bien-être des adolescents au Luxembourg ont évolué au fil du temps.
La visualisation interactive des tableaux est très facile à utiliser. En cochant et en décochant les cases, vous pourrez comparer les groupes et les années sélectionnés, ainsi que partager et télécharger les résultats.
La visualisation des données utilise une palette adaptée aux personnes ayant une déficience de la vision des couleurs. Ces tableaux, actuellement disponibles en langue anglaise uniquement, seront bientôt traduits en français et en allemand.
Les données de la dernière vague d’enquête HBSC de 2022 sont en cours d’analyse et seront publiées ultérieurement.
Pour explorer les visualisations de données, cliquez ici.
Le 24 janvier dernier, nous avons célébré la Journée internationale de l’éducation. Cette journée, mise en place par les Nations unies en 2018, vise à renforcer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.
Au Luxembourg, en 2019/20, un total de 92 352 élèves ont fréquenté les écoles nationales (sans compter les écoles européennes et internationales), selon le rapport du Service de Coordination de la Recherche et de l‘Innovation pédagogiques et technologiques (SCRIPT).
Dans l’enquête 2018, l’étude HBSC au Luxembourg a évalué plusieurs indicateurs liés à l’éducation et au contexte social des enfants et des adolescents (11-18 ans), tels que l’appréciation et le stress à l’école, le climat de classe, la relation avec les enseignants, et le harcèlement. De plus, ces résultats ont été comparés avec les cycles précédents de l’étude, afin d’avoir une vue globale de l’évolution de ces indicateurs dans le temps.
En général, près de deux tiers des élèves aiment l’école, mais ce nombre diminue avec l’âge, c’est-à-dire que les élèves plus âgés sont moins susceptibles de déclarer aimer l’école. Cette prévalence des sentiments des élèves n’a pas changé au fil du temps. Cependant, le nombre d’élèves qui se sentent assez ou très stressés par le travail scolaire a augmenté au fil du temps et, en 2018, il était d’environ 40 %. Les filles et les élèves plus âgés étaient plus susceptibles de se sentir stressés.
En ce qui concerne le climat de classe, plus de 75% des élèves ont déclaré que le climat de leur classe était bon ou très bon, étant perçu comme un peu moins bon par ceux qui sont issus de l’immigration. Malgré ce bon climat, le nombre d’élèves qui le qualifient de bon a diminué au fil du temps. Cependant, la perception de la relation avec l’enseignant est restée stable dans le temps. En effet, 42% des élèves pensent que leurs professeurs se soucient d’eux. Par ailleurs, plus de la moitié des élèves évalue la relation avec l’enseignant comme bonne ou très bonne. En fait, les élèves plus jeunes, les garçons et les élèves qui perçoivent la richesse familiale comme faible et moyenne sont plus susceptibles de déclarer une meilleure relation avec les enseignants.
Et « Qu’en est-il de harcèlement ? ». Selon le rapport de l’UNESCO, le harcèlement est défini comme « aggressive behaviour involving unwanted, negative actions that are repeated over time and involve an imbalance of power or strength between the perpetrator(s) and the victim » (traduction libre : un comportement agressif impliquant des actions négatives non désirées, répétées dans le temps et impliquant un déséquilibre de pouvoir ou de force entre le ou les auteurs et la victime, page 14). En 2018, dans notre étude HBSC, 8.2% des élèves ont déclaré avoir été victimes de harcèlement à l’école au moins deux ou trois fois par mois, tandis que 2,6% ont déclaré l’avoir été en ligne. De l’autre côté, 4.2% ont cité qu’ils ont harcelé d’autres personnes à l’école, au moins deux ou trois fois par mois, 3,2% ont déclaré l’avoir fait en ligne. Enfin, il faut remarquer que la victimisation et la perpétration de harcèlement ont fortement diminué au fil du temps et qu’en 2018, plus de deux tiers des élèves n’étaient impliqués dans aucun des deux types d’intimidation.
Pour plus d’informations sur le bien-être, l’état de santé et les comportements liés à la santé des enfants et des adolescents, vous pouvez explorer les résultats de l’enquête 2018 (Gesundheit von Schülerinnen und Schülern in Luxemburg) et les changements au fil du temps (Trends from 2006-2018 in Health, Health Behaviour, Health Outcomes and Social Context of Adolescents in Luxembourg).
L’équipe HBSC Luxembourg vous souhaite de bonnes fêtes et vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Pour améliorer le développement des connaissances sur le bien-être et l’état de santé des enfants et des adolescents en âge scolaire, il est important d’établir des collaborations. Ainsi, l’équipe remercie tous les élèves d’âge scolaire qui ont participé aux enquêtes, nos partenaires (Université du Luxembourg, Ministère de l‘Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et Ministère de la Santé / Direction de la santé) et le réseau de recherche HBSC.
Joana Lopes Ferreira, membre de notre équipe HBSC, a participé à la conférence 14th Excellence in Pediatrics, à Amsterdam. Joana a présenté le poster « Profiles of cannabis consumption among school-aged children in Luxembourg » (en traduction libre : Profils de consommation de cannabis chez les adolescents d’âge scolaire au Luxembourg) qui analyse quatre profils de consommation de cannabis, en utilisant les données de l’étude HBSC Luxembourg de 2018.
Le résumé est disponible sur le 2022 EIP abstract book avec le ID : 269 (page 109). Pour explorer le poster, cliquez ici.
L’étude HBSC a renforcé les connaissances sur la consommation de substances telles que l’alcool, le tabac, le cannabis et d’autres drogues illicites chez les adolescents d’âge scolaire au Luxembourg. Les données du rapport Gesundheit von Schülerinnen und Schülern in Luxemburg ont été utilisées dans la publication qui suit.
Le magazine Forum a publié l’édition forum_story : Drogen. Les chapitres se concentrent sur la consommation de drogue au Luxembourg, l’accompagnement et le traitement des consommateurs, ainsi que la politique mise en place en matière de drogue. La consommation de drogue dans tous les statuts socio-économiques et le début précoce de la consommation de cannabis à l’âge scolaire sont également mis en évidence.
Récemment, le HBSC Luxembourg a également publié un rapport sur la consommation de cannabis, ce rapport peut être trouvé ici.
L’équipe luxembourgeoise du réseau « Health Behaviour in School-aged Children – HBSC » recrute un.e Chercheur.euse Postdoctoral en sciences sociales (contrat à durée déterminée de 24 mois / 40h par semaine) sur le campus Esch-Belval.
Le réseau HBSC est une coopération internationale de chercheurs qui collaborent à l’enquête transnationale sur les enfants d’âge scolaire (www.hbsc.org). L’enquête HBSC collecte tous les quatre ans des données sur la santé et le bien-être des adolescents, leur environnement social et leurs comportements en matière de santé. L’objectif du projet est de comprendre la santé des jeunes dans leur contexte social. Les données collectées sont analysées au niveau national et au niveau international.
L’équipe nationale du HBSC Luxembourg est située au Centre for Childhood and Youth Research (CCY) au sein du Département des Sciences Sociales. Le CCY est composé par une équipe de recherche multidisciplinaire qui examine les conditions et les structures d’opportunité de la croissance dans un contexte de changement social et d’inégalités. Il entretient des liens étroits avec d’autres instituts et organisations pertinentes au sein du département et au-delà, tant au niveau national qu’international.
Tâches :
– Contribuer à l’analyse quantitative des données HBSC Luxembourg 2022;
– Contribuer au rapport national 2024;
– Réaliser et publier des recherches dans le domaine de la santé publique et/ou des sciences sociales de la santé en utilisant les données HBSC;
– S’engager dans des analyses pertinentes pour les politiques et la diffusion des résultats aux parties prenantes (par exemple, via des notes d’orientation);
– Participer à des conférences nationales et internationales pertinentes et y faire des présentations;
– Contribuer à des rapports, à un tableau de bord de données en ligne et à des publications de recherche.
Nous garantissons un examen complet des candidatures reçues avant le 15 décembre 2022.
Pour plus d’informations sur le poste et le processus de recrutement, cliquez ici.
N’hésitez pas à diffuser cette offre auprès des personnes susceptibles d’être intéressées.
L’équipe HBSC Luxembourg participera à la Conférence 14th Excellence in Pediatrics du 1 au 3 décembre, à Amsterdam.
Joana Lopes Ferreira présentera le poster « Profiles of cannabis consumption among school-aged children in Luxembourg » (en traduction libre : Profils de consommation de cannabis chez les adolescents d’âge scolaire au Luxembourg) qui analyse quatre profils de consommation de cannabis, en utilisant les données de l’étude HBSC Luxembourg de 2018. Le résumé est disponible sur la session de présentation des posters (ID : 269).
L’équipe HBSC Luxembourg a participé à la convention d’automne qui s’est déroulée entre le 31 octobre et le 2 novembre 2022. Cette convention s’est tenue en ligne et a rassemblé les chercheurs du réseau international HBSC afin de partager des informations et de discuter de l’enquête HBSC 2022, des rapports et des événements à venir. Ces réunions internationales jouent un rôle important dans le développement scientifique de l’étude HBSC, car les chercheurs partagent leur expertise et leurs travaux avec le réseau.
Pour plus d’informations sur le réseau international HBSC, cliquez ici.
L’équipe du HBSC Luxembourg a lancé la version anglaise de son site web. Ainsi, l’étude HBSC et les publications y relatives sont accessibles à un plus large public.
De nouveaux contenus seront bientôt disponibles.
Aujourd’hui Felipe Goedert Mendes rejoint l’équipe HBSC Luxembourg.
Felipe est un Chercheur Post-doctorant, ses intérêts de recherche incluent la pratique de l’activité physique et du sport pour les enfants et adolescents d’âge scolaire, la stratification sociale, ainsi que, la méthodologie quantitative.
Il a obtenu son doctorat en Éducation Physique, en octobre 2022, au Département des Sports de l’Université Fédérale de Santa Catarina, au Brésil.
Bienvenue à l’équipe HBSC Luxembourg, Felipe Goedert Mendes.
Le 25 octobre, le Service national de la Jeunesse du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse va accueillir l’événement « Foire vun der Jugendaarbecht 2022 », au Forum Geesseknäppchen, au Luxembourg. Cet événement vise à réunir les associations qui interviennent dans le domaine de la jeunesse au Luxembourg. Une occasion d’échanger sur les projets mis en œuvre et de nouer des partenariats.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet HBSC au Luxembourg, retrouvez le stand du Centre for Childhood and Youth Research.
Plus d’informations sur « Foire vun der Jugendaarbecht 2022», cliquez ici.
Ce mois-ci, l’équipe de l’étude HBSC au Luxembourg a publié les articles scientifiques suivants : « The associations of dietary habits with health, well-being, and behavior in adolescents: A cluster analysis » (en traduction libre : Les relations entre les habitudes alimentaires et la santé, le bien-être et le comportement chez les adolescents : une analyse en cluster) et « The association of adolescents‘ mental health with oral health behavior: The Luxembourg Health Behavior in School-Aged Children study » (en traduction libre : Rapport entre la santé mentale des adolescents et le comportement en matière de santé bucco-dentaire : l’étude Health Behavior in School-Aged Children au Luxembourg).
Pendant l’adolescence, les habitudes alimentaires et les pratiques d’hygiènes bucco-dentaires sont des comportements importants en matière de santé, car ils sont liées à des nombreux autres habitudes et comportements de santé, comme le montre les articles.
Dans l’article « The associations of dietary habits with health, well-being, and behavior in adolescents: A cluster analysis », les chercheurs ont réalisé des analyses en clusters et des analyses de régression logistique pour étudier l’association entre les clusters d’habitudes alimentaires et la santé, le bien-être et le comportement. Les résultats suggèrent que des habitudes alimentaires saines sont associées aux résultats positifs, et que des habitudes malsaines sont associées à des problèmes de santé mentale et à des comportements à risque à l’adolescence. Cet article peut être récupéré et lu dans son intégrité ici.
L’ article « The association of adolescents‘ mental health with oral health behavior: The Luxembourg Health Behavior in School-Aged Children study », explore les liens entre la santé mentale et le brossage régulier des dents à l’aide d’une analyse de régression logistique. Cet article révèle que les adolescents qui ont une mauvaise santé mentale et un mauvais faible niveau de bien-être sont moins enclins à se brosser les dents régulièrement. Pour retrouver et lire l’article complet, cliquez ici.
L’étude HBSC au Luxembourg a publié un rapport sur la consommation de cannabis chez les jeunes. Dans ce rapport, il est possible de voir que 82% des élèves participant à l’étude n’ont jamais consommé du cannabis ; 9% ont consommé dans le passé et ; 9% en consomment actuellement. Ce dernier groupe est sur représenté par les garçons, les adolescents qui ne vivent pas avec leurs deux parents et les plus âgés.
Ce rapport montre aussi que la consommation d’alcool, de tabac et la participation aux bagarres sont des facteurs associé à une plus grande consommation de cannabis. À l’inverse, le soutien familial et des enseignants sont de facteurs protecteurs, associés à une consommation moindre.
Plus d’information peuvent être retrouvées dans le rapport bref.
Le 29 septembre 2022 est paru l’article scientifique « Item response theory and differential test functioning analysis of the HBSC-Symptom-Checklist across 46 countries » (en traduction libre : Théorie de la réponse aux items et analyse différentielle du fonctionnement des tests de la HBSC-Symptom-Checklist dans 46 pays), fruit du travail de collaboration entre les chercheurs du réseau international HBSC et de l’équipe HBSC Luxembourg.
Les plaintes psychosomatiques sont considérées comme des indicateurs importants de l’état de santé mentale à l’adolescence. Pour cette raison, la HBSC-Symptom-Checklist a été développée par l’étude Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) pour l’évaluation non clinique des plaintes de santé.
Dans l’article publié, les chercheurs ont pu étudier les caractéristiques psychométriques de cette échelle à l’aide d’une analyse graphique exploratoire. Les résultats montrent que la HBSC-Symptom-Checklist est un instrument fiable, très prometteur pour la recherche sur l’étiologie et la santé des populations.
L’article peut être récupéré et lu dans son intégralité ici.
Le rapport Problematische Nutzung sozialer Medien von Kindern und Jugendlichen im Schulalter in Luxembourg donne un aperçu de l’utilisation problématique des médias sociaux chez les jeunes au Luxembourg.
Selon ce rapport, environ 6 % des élèves âgés de 11 à 18 ans ont signalé au moins 6 des 9 signes considérés comme une utilisation problématique des médias sociaux.
D’après les signes décrits dans le rapport, nous constatons qu’environ 3 élèves sur 10 ont déjà essayé de réduire le temps passé sur les réseaux sociaux sans succès et qu’environ 2 élèves sur 10 pourraient régulièrement ne penser qu’au moment où ils pourront à nouveau utiliser les réseaux sociaux.
Même si cela peut paraître étonnant, les chiffres au Luxembourg sont en fait très proches de la moyenne européenne.
Plus d’informations peuvent être retrouvées dans le rapport et son infographique.
Become a member of the Luxembourg team of the “Health Behaviour in School-aged Children – HBSC” network. The HBSC network is an international cooperation of researchers that collaborate on the cross-national survey of school-aged children (www.hbsc.org). HBSC collects survey data every four years on adolescents’ health and well-being, social environments and health behaviours. The aim of the project is to understand young people’s health in their social context. The data collected is analysed both at the national level and at the international level.
The HBSC Luxembourg country team is situated at the Centre for Childhood and Youth Research (CCY) within the Department of Social Sciences. The CCY comprises a multidisciplinary research team that examines the conditions and opportunity structures of growing up against the backdrop of social change and inequalities. It maintains strong links to other institutes and relevant organizations within and beyond the department, both nationally and internationally.
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The Journal of Adolescent health published the paper Weight Status and Mental Well-Being Among Adolescents: The Mediating Role of Self-Perceived Body Weight.
Am 10. März haben Claire van Duin, Andreas Heinz und Helmut Willems ihre Ergebnisse zum Thema „Die Bedeutung der Schule für Gesundheit und Wohlbefinden von Schülerinnen und Schülern“ vorgestellt, die auf der HBSC-Befragung 2018 basieren.
Die HBSC-Befragung 2022 wurde im Februar gestartet. Dazu wurden per Zufallsprinzip mehrere Hundert Schulklassen ausgewählt und die Schülerinnen und Schüler werden in der nächsten Zeit zur Teilnahme eingeladen.
The International Journal of Environmental Research and Public Health published our paper „Predictors of Problematic Social Media Use in a Nationally Representative Sample of Adolescents in Luxembourg„
Andreas Heinz hat zentrale Ergebnisse der HBSC-Befragung 2018 anlässlich des OKaJu Summer Seminars „Children’s Rights in Luxembourg“ vorgestellt.
Am 27. April haben Helmut Willems und Andreas Heinz die Ergebnisse des HBSC-Bericht 2018 online vorgestellt und Fragen zum Bericht beantwortet. Die Veranstaltung richtete sich an Lehrerinnen und Lehrer sowie andere Personen, die im Bildungsbereich arbeiten. Moderiert wurde die Veranstaltung von Nathalie Keipes. Wir danken allen Teilnehmern herzlich für ihr Interesse sowie allen Mitarbeitern, die zum Gelingen der Veranstaltung beigetragen haben.
Der Bericht zur luxemburgischen HBSC-Studie 2018 ist veröffentlicht worden. Er enthält detaillierte Ergebnisse der Befragung von 2018, an der mehr als 8 000 Schülerinnen und Schüler im Alter zwischen 11 und 18 Jahren in Luxemburg teilgenommen haben. Es handelt sich um die vierte Befragung dieser Art seit 2006. Somit können Tendenzen über längere Zeiträume und in vergleichender internationaler Perspektive präsentiert werden.
Im Jahr 2021 hat die Universität Luxemburg zum ersten Mal die „Excellent Thesis Awards“ verliehen. Das HBSC-Team Luxemburg ist stolz, dass die Doktorarbeit von Dr. Matthias Robert Kern zu den ausgewählen Arbeiten gehört. Mehr Information zum Preis und zur ausgezeichneten Arbeit von Dr. Kern ist auf der Seite www.jugend-in-luxemburg.lu zu finden.
A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’Institut National du Cancer publie son Rapport National du Cancer 2020. Pour les enfants et les adolescents, il contient des données issues des études HBSC.
L’évaluation du Plan national de prévention du suicide 2015-2019 du Luxembourg a été présentée aujourd’hui. Cette évaluation inclut également des données de l’étude HBSC sur les idées suicidaires chez les adolescents.
The EIP programme included an adolescent medicine track which featured a number of HBSC members. Esther Ciria-Barreiro, Concepción Moreno-Maldonado, András Költő and Andreas Heinz presented papers at the HBSC-Symposium „Sex, gender and gender identity: reflections and discussions in the HBSC Network“, which was chaired by Jo Inchley. Claire van Duin presented her paper The influence of well-being, social support, media use and sociodemographic factors on problematic social media use among Luxembourgish adolescents.
At the HBSC Autumn Meeting, representatives of the 50 member countries presented the results of the 2018 survey and prepared the next survey round. Caroline Residori gave a presentation on „The health, well-being and life satisfaction of young people in Luxembourg before the COVID-19 pandemic and during deconfinement“ and Andreas Heinz showed how difficult questions can be identified during data entry.
Social Science & Medicine published our paper “What’s a normal weight?” – Origin and receiving country influences on weight-status assessment among 1.5 and 2nd generation immigrant adolescents in Europe
HBSC Luxembourg published two reports.
Trends from 2006-2018 in Health, Health Behaviour, Health Outcomes and Social Context of Adolescents in Luxembourg This report shows how 30 health indicators developed in the four Luxembourg HBSC surveys conducted in 2006, 2010, 2014 and 2018. There were positive trends especially in the health behaviour of the pupils: they smoke less and drink less alcohol. They also report more frequently that they brush their teeth regularly, eat more fruit and fewer sweets and consume fewer soft drinks. From 2006-2018, however, there were also deteriorations. For example, more pupils feel stressed from school and rate the climate among classmates worse. In addition, there are more pupils who are overweight and exercise less and more pupils report having psychosomatic health complaints.
Suicidal Behaviour in Youth in Luxembourg – Findings from the HBSC 2014 Luxembourg Study Suicide is one of the leading causes of death among young people worldwide. In order to prevent suicides, early identification of groups at risk is needed. In the Luxembourgish HBSC study, data on suicidal behaviours among adolescents were collected in 2006, 2010 and 2014. These were used to identify suicide risk factors in order to prevent suicides.
Today the special issue of the Journal of Adolescent Health on the 2017/18 HBSC study was published. Authors of the Luxembourg HBSC team contributed to three articles.
“Intersectionality and Adolescent Mental Well-being: A Cross-Nationally Comparative Analysis of the Interplay Between Immigration Background, Socioeconomic Status and Gender” Informed by an intersectional approach, the article deals with the interplay between immigration background, socio-economic status, and gender in shaping adolescent mental well-being. The first aim of the study was to assess whether membership in multiple disadvantaged social groups (for example being an immigrant girl with a low socio-economic status), in line with multiple jeopardy hypothesis, had an aggravated, rather than simply cumulative, negative effect on adolescent mental well-being. Cognizant of the importance of national level factors (such as income inequality, gender inequality and immigration and integration policies) in mitigating or exacerbating health inequalities, the second aim of the study was to assess whether these factors facilitated or hindered such an effect. Employing new and innovative methodology, and making use of the large and diverse sample offered by the 2017-18 HBSC data, the study could show that multiple jeopardy hypothesis can be maintained for less inclusive and equal countries but should be rejected for their more equal and inclusive counterparts.
“Patterns of Healt-Related Gender Inequalities – A Cluster Analysis of 45 Countries” The paper explores gender inequalities between 45 countries across 10 health indicators among 15 year-olds and whether those differences in health correlate with gender inequality in general. The cluster analysis reveals systematic gender inequalities, as the countries can be divided into seven distinct groups with similar gender inequality patterns. Luxembourg belongs to cluster 2, i.e. the health inequalities between boys and girls in Luxembourg correspond to the average of all countries. In other words, neither boys nor girls are particularly disadvantaged concerning specific health indicators. For eight of the 10 health indicators, there is a negative correlation with the Gender Inequality Index: the greater the gender equality in a country, the higher the odds that girls feel fat, have low support from families, have low life satisfaction, have multiple health complaints, smoke, drink alcohol, feel school pressure, and are overweight compared with boys. Four indicators show a divergence: the higher the gender equality in a country in general, the larger the differences between boys and girls regarding life satisfaction, school pressure, multiple health complaints, and feeling fat.
„Cross-National Time Trends in Adolescent Mental Well-Being From 2002 to 2018 and the Explanatory Role of Schoolwork Pressure“ Previous research has shown inconsistent time trends in adolescent mental well-being, but potential underlying mechanisms for such trends are yet to be examined. This study investigates cross-national time trends in adolescent mental well-being (psychosomatic health complaints and life satisfaction) in mainly European countries and the extent to which time trends in schoolwork pressure explain these trends. A small linear increase over time in psychosomatic complaints and schoolwork pressure was found. No change in life satisfaction emerged. Furthermore, there was large cross-country variation in the prevalence of, and trends over time in, adolescent mental well-being and schoolwork pressure. Overall, declines in well-being and increases in schoolwork pressure were apparent in the higher income countries. Across countries, the small increase in schoolwork pressure over time partly explained the decline in psychosomatic health complaints.
The Special Issue can be found here.
WHO Regional Office for Europe published the recent International HBSC Report „Spotlight on adolescent health and well-being“ with Volume 1 on key findings, Volume 2 on key data and a summary.
The International Journal of Environmental Research and Public Health published our paper School-Class Co-Ethnic and Immigrant Density and Current Smoking among Immigrant Adolescents.
A methods workshop on surveying sensitive topics was held at the University of Luxembourg on 15 January. We are very grateful to the speakers Ársæll Már Arnarsson (University of Iceland), Alexander F. Schmidt (Johannes Gutenberg Universität Mainz), Ines Keygnaert (Ghent University), Alina Cosma (Utrecht University) and András Költő (NUI Galway) and the guests from the Ministry of Education, Children and Youth and the Ministry of Health and our colleagues from the University who contributed to a very valuable exchange of thoughts.
At the EPH conference, Claire van Duin will give a lecture Using data from the HBSC study for evidence-based suicide prevention in Luxembourg in the seminar „How can data on adolescents’ health behavior contribute to public health policies? Lessons from HBSC“ chaired by Emmanuelle Godeau. Claire will also present a poster on Adolescent suicide behaviour profiles: comparing unplanned attempts, planned attempts and ideation.
Carolina Catunda took part in the Autumn Meeting in Yerevan, where she co-chaired the meeting of the Mental Health and Well-being Focus Group.
Am 22. Oktober fand in Walferdange die Konferenz „Gesond iessen, méi beweegen„ statt. Im Rahmen dieser Konferenz hat das HBSC-Team die Ergebnisse der HBSC-Befragungen 2006-2018 zu den Themen Ernährung und Bewegung vorgestellt.
Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Santé Mentale nous avons participé aux « Journées Nationales de Prévention du Suicide », avec une présentation aux Hôpitaux Robert Schuman. La présentation intitulé « Comportement suicidaire des adolescents au Luxembourg: tendances épidémiologiques et profils comportementaux » a eu de très bons retours ! Suite à la demande des participants, les slides présentés pourront être partagés (en format pdf). N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information sur le sujet.
Last week Carolina attended the 33rd Annual Conference of the European Health Psychology Society (EHPS) that took place in Dubrovnik, Croatia.
On September 4th she presented a Poster entitled “Communication with father and mother differently impacts suicidal behavior”. The next day she was part of a Symposium entitled “Europe’s illicit drug use challenges: are health psychological, social and policy responses fit for purpose?”, where she presented “Trends in cannabis consumption among youth in Luxembourg” using HBSC data. The abstracts of the poster and the lecture can be found in the EHPS 2019 Book of Abstracts.
The Journal of Affective Disorders has accepted our paper „Suicide Prevention: Using the Number of Health Complaints as an Indirect Alternative for Screening Suicidal Adolescents„.
Das HBSC-Team nimmt am HBSC Meeting in Reykjavík teil:
Matthias Robert Kern hat einen Vortrag gehalten zum Thema “What’s a normal weight?“ – Weight assessment standards in Origin- and Receiving Country and Immigrant Adolescents’ Weight-Status Self-Assessment.
Das Thema des Vortrags von Andreas Heinz war “Are you a boy or girl” – Who are the non-responders?„
Carolina Catunda wurde für ihren Vortrag „Is Life Satisfaction Contagious?„ mit dem Preis für den besten Vortrag der Nachwuchsforscher ausgezeichnet.
Carolina Catunda communique sur le thème « Idéation suicidaire – Les tendances et les groupes à risque chez les adolescents au Luxembourg » à la 7ème Journée Santé Scolaire.
Am 8. Oktober wurden die Factsheets N°12-17 veröffentlicht.
Am 23. August wurden die Factsheets N°5-11 veröffentlicht.
Am 15. August wurde der Artikel „The Association between Cyberbullying, School Bullying and Suicidality among Adolescents: Findings from a Cross-National Study on Health Behavior in School-aged Children (HBSC) in Israel, Lithuania and Luxembourg„ in der Zeitschrift CRISIS veröffentlicht.
Der Vortrag unserer wissenschaftlichen Mitarbeiterin Claire van Duin wurde Ende letzter Woche beim HBSC Network Meeting in Warschau als beste Präsentation ausgezeichnet. Der Titel des Vortrags lautete “Suicidal Ideation – Trends and risk groups in Luxembourg“.